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Nourrir l'humanité

21 mai 2012

b- bienfaits d'une agriculture diversifiée, ecologique et biologique

 

Revenir à une agriculture plus saine, respectueuse de l'environnement et plus locale permettrait d'habiter sur une planète plus durable, propre et vivante. Cela permettrait également à chacun de se rapprocher de la nature, d'avoir une autre approche avec elle, comprendre qu'elle peut être éphémère et que si nous somme là c'est grace à elle. Nous nous devons donc de la respecter et le premier pas à faire est celui de legumesl'agriculture.

 

Il faut favoriser l'agriculture locale ( un ou plusieurs paysans qui fournissent la nourriture pour leur commune.

 

Il est tout de même plus sympa d'aller se fournir en nourriture dans une AMAP par exemple où l'on trouve un contact rapprocher entre producteurs et consommateurs plutôt que dans une grande surface où nous n'avons parfois pas la moindre idée d'où proviennent les produits sur l'étalage. Chacun pourra ètre sure de la qualité des produits (car les AMAP fonctionnent par commune ou arrondissements pour les grandes villes) car généralement les gens se connaissent. Cela réduit également beaucoup  les déplacement donc les émissions de co2 dans l'air.

 

Il faut également promouvoir la reproduction des semances de chaque producteur contrairement à la règle de monsanto d'aujourd'hui, et également promouvoir la diversité des éspèces comme le faisaient autrefois nos grands-parents. Cela permet ainsi aux producteurs d'analyser quelles semance s'adaptera le mieux au sol et au climat. La diversité des éspèces conduira à une diversité de l'alimentation et empèchera donc d'anciennes semences de disparaître comme c'est le cas aujourd'hui.

 

Afin de promouvoir la diversité des éspèces et contre les obligations de Monsanto, Kokopelli, une association française distribue des semences issues de l'abriculture biologique et biodynamique dans le but de préserver la biodiversité semencière et potagère. Elle a été créée en 1999 en prenant la suite de maissl'association Terre de Semences créée en 1994 et dissoute en 1998. En 2007, elle distribuait 550 variétés de tomates, 300 variétés de piments, 130 variétés de laitues, 150 variétés de kopkocourges, 50 variétés d'aubergines, etc.

 l'Association Kokopelli distribue des centaines de milliers de sachets, des kilos de semences REPRODUCTIBLES et propose des solutions à long terme pour l’autonomie alimentaire des peuples. Les nombreux témoignages et résultats de cultures confirment le bien-fondé de cette dynamique et mettent en valeur les fortes capacités adaptatives des variétés anciennes aussi bien en milieu sahélien, qu’en montagne et qu'en zone tropicale.

Il est également très important de diversifier les cultures ; avec par exemple l'agroforesterie qui melange maraichage grande culture et arboriculture voir élevage. Dans le but d'avoir la plus grande biodiversité possible.

Ou autre exemple une vache sur une petite ferme peut en plus du lait apporter un engrais pour les sols dans lesquels seront cultivés les semances et ainsi améliorer la qualité du produit. Cela permet aussi de rendre le sol plus fertil. Idem avec les mouton. Dans un verger ils permettent de déserber, remplacant ainsi le déserbant chimique et ammène un engrais naturel.

Il faut également promouvoir le reboisement, la reforestation. De plus,les sols des forêts produise de très bons terreaux naturels.

sources:

kokopelli-semences.fr

www.tourneepaysanne.fr/content/6-agriculture-locale

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21 mai 2012

III- Conséquences

 

a- enjeux de ce « programme »

 

Cette solution proposée en amont cherchant une alternative au monde d'aujourd'hui  propose certe un remède efficace à la faim dans le monde et aux soucis environnementaux mais, malheureusement possède des limites. Evidemment le travail aurait déjà commencé sans cela !

On peut qualifier de « menaces » les firmes multinationales envers tout ce qui concerne la protection de l'environnement , car ayant pour la plupart comme ultime but des intérèts financiers.

Celles-ci sont au cœur du capitalisme. Réalité englobante d’aujourd’hui, il est fondamentalement caractérisé par la recherche de profit en vue d’élargir le champ des activités profitables : « production (ou négoce) pour le profit, profit pour l’accumulation, accumulation pour une production (un négoce) et un profit accrus ». Cette poursuite incessante et indéfinie de l’accumulation pour l’accumulation, associée à la transformation de toute chose en marchandise, se trouve au cœur du capitalisme.

Eclairons quelque peu ce point avec l'exemple de Monsanto : Monsanto, suivi par quelques autres multinationales de l'industrie chimique, tentent par tous les moyens d'imposer la culture des OGM, sans aucune précaution quant aux risques irréversibles pour l'environnement, la santé et la biodiversité. Le développement des OGM n'est pour Monsanto qu'un moyen supplémentaire pour supprimer l'autonomie des paysanneries locales, en rendant les paysans otages de leurs produits chimiques. Alors que les preuves de la nocivité des OGM commencent à apparaître au grand jour, Monsanto continue de réprimer violemment les citoyen-nes qui tentent d'amener un débat indispensable sur l'utilité sociale des OGM.

5 multinationales contrôle 75% de la semence potagère planétaire, le n° 1 étant bien évidemment Monsanto. Il aurait racheté les marchands de semences lui permettant d'avoir le monopole mondial empèchant les producteurs de reproduire leurs propres graines chaque année. Ainsi il réussit à créer une dépendance des producteurs qui sont contraints chaque année de racheter les semences. Cela représente un coût important pour les agriculteurs.

De plus, les graines rachetées sont souvent génétiquements modifiées ( n'oublions pas le but de monsanto qui est de promouvoir les ogm!). Les variétés vendues ne corespondent plus au sol (ce qui est biensure volontaire), ce qui oblige les producteurs à acheter des produits à Monsanto encore une fois, afin de réadapter les plants. Par exemple dans certaines régions d'Inde, Monsanto vent des semences ne résistant pas à la secheresse alors que les variétés anciennes possèdait cette qualité.

 

Le nucléair ainsi que les usines de pétrole représente un enjeux face à ce programme car à l'encontre de l'écologie.

 

Il est interessant de relier cet exemple au film de Coline Serreau : solutions locales pour un désordre global

 sources:

www.agoravox.fr

www.stop-monsanto.qsdf.org

21 mai 2012

b- Rééducation et revalorisation de l'agriculture biologique

Des chercheurs de l'I.N.R.A. tentent d'en rendre compte en identifiant différents modèles de développement,  : l'un qui oppose des logiques d'acteurs individuels ou en petits groupes professionnels à des formes d'organisation collective (organisations verticales en filières ou réseaux sur un territoire) ; l'autre qui oppose la recherche d'une simple conformité aux cahiers des charges à une nouvelle conception des systèmes de production. Une reconnaissance de cette diversité et des intérêts et besoins attachés aux divers modèles devrait faciliter la construction de politiques effectivement capables d'assurer le développement de l'agriculture biologique européenne.terre

Pour certains, les rendements de l'agriculture biologique seraient incompatibles avec le maintien de l'autonomie alimentaire des pays industrialisés et le devoir qu'ils s'assignent de « nourrir l'humanité ». Ce dernier argument n'est pas recevable : il est établi que donner ou vendre nos produits agricoles à bas prix aux pays en développement contribue à ruiner encore davantage leurs agricultures qui ne peuvent soutenir la concurrence. Aujourd'hui, l'argument mis en avant pour disqualifier les formes d'agriculture qui viseraient des rendements moins élevés est le nécessaire développement des cultures destinées à la production des biocarburants, qui réduira les surfaces consacrées aux productions alimentaires.

L'agriculture biologique est à même, si elle est soutenue, de tenir une place importante dans le maintien d'une activité agricole dans des régions « difficiles », les zones écologiques fragiles, ou des territoires déjà pollués. Pour remplir les objectifs qu'elle revendique, l'agriculture biologique devra parvenir à la fois à fidéliser les consommateurs, à maîtriser son développement, à améliorer et valider ses pratiques.

 

La diversité des agricultures biologiques et de leurs conditions de développement

La diversité de l'agriculture biologique apparaît clairement au niveau mondial, où l'agriculture biologique certifiée couvre en fait une gamme très large de situations : des entreprises agricoles spécialisées de plusieurs milliers d'hectares à de petits paysans travaillant en polyculture-élevage ou à des micro-exploitations maraîchères.

Les pays pauvres ne sont pas les seuls à avoir besoins d'une rééducation à l'agriculture. La terre etant la base de toute chose il nous semble important que chacun des individus de cette planete ai un lien avec la terre, une sensibilisation au monde végétale et c'est loin d'être le cas aujourd'hui. Toute personne sur terre devrait être capable de faire pousser une plante. Cela implique bien évidemment une revalorisation de l'agriculture car nous avons tendance à penser que les agriculteurs sont des gens ignorants. Mais qui nourri l'humanité ? N'oublions pas grâce à qui nous mangeons ! C'est pourquoi il serait important que dès le plus jeune âge les enfants soient sensibilisés à cet matière et mise au même niveau que les mathématiques par exemple.

 

sources:

www.apreis.org/.../Agriculture%20biologique%20Economie%20rura...

www.universalis.fr

www.fao.org/docrep/003/w1358f/w1358f07.htm

www.sudouest.fr/.../l-agriculture-bio-peut-elle-nourrir-le-monde-497

21 mai 2012

c. Vers un développement agricole durable

 

   En se fondant sur la révolution verte, certains vise à augmenter fortement la production agricole dans de nombreuses régions du monde, non pas tant en usant de produits chimiques, mais en utilisant intensément les fonctionnalités écologiques des écosystèmes : par exemple, la fixation de l'azote de l'air par certaines plantes constitue un apport d'engrais gratuit ; la décomposition de la biomasse produit de la fertilité d'origine organique ; les rapports entre prédateurs et proies peuvent permettre de contrôler les ravageurs des cultures ; etc. Des agricultures de ce genre se sont déjà développées dans plusieurs régions agricoles très peuplées du monde (certains deltas d'Asie du Sud-Est, Rwanda, Burundi, Yucatan, sud de l'Inde...):  elles associent étroitement sur une même parcelle des cultures annuelles, l'arboriculture, l'élevage et même la pisciculture ; elles produisent de très fortes quantités de biomasse utile par unité de surface, en utilisant beaucoup de main-d'œuvre mais fort peu de ressources non renouvelables et coûteuses.

Plus globalement, l'agriculture biologique doit jouer ce rôle de prototype que lui assigne le plan de développement français de 1997 : être un aiguillon et un laboratoire dans la recherche de techniques plus respectueuses de l'environnement et de rapports socio-économiques plus équitables dans les filières agroalimentaires. Certaines méthodes de l'agriculture biologique pourraient aussi intéresser les paysans pauvres des pays du Sud qui n'ont de toute façon pas les moyens d'acheter des intrants industriels. L'intérêt que lui portent les consommateurs et les citoyens peut contribuer à la prise de conscience, au sein du monde de l'agriculture conventionnelle, de la nécessité de s'engager plus résolument dans la révision de ses logiques techniques et économiques, vers une agriculture plus durable.

 

20 mai 2012

II- différentes solutions

 

 

a- Aide financière des pays riches

 

L’assistance alimentaire ne constitue qu’une aide éphémère. Si les pays du nord veulent vraiment aider les pays du sud, il faut avant tout les intégrer de façon équitable dans les marchés internatinaux , réajuster les institutions internationales et y promouvoir la démocracie.

  les dépenses des pays riches en ce qui concerne l'armement, le nucléair, … représentent un coup énorme. Il serait interessant de revoir la politique  afin de consacrer un budget pour les pays sous developpés et en voie de développement mais surout  annuler leurs dettes ce qui les empèchent d'évoluer. Cependant les grandes firmes multinationales ont parfois une parole plus forte que les gouvernement eux même.

L'agriculture des pays en développement nécessite des investissements nets de l'ordre de 83 milliards de dollars par an si l’on veut être en mesure de nourrir 9,1 milliards de personnes en 2050, annonce aujourd'hui la FAO. Cela équivaut à un accroissement d’environ 50 pour cent des investissements dans l’agriculture.

Les chiffres sur les besoins d'investissements en agriculture sont consignés dans un rapport de synthèse préparé pour le Forum d'experts de haut niveau sur le thème “Comment nourrir le monde

Importance des investissements privés Les besoins d’investissements annuels projetés pour 2050 comprennent quelque 20 milliards de dollars pour la production agricole et 13 milliards pour la production animale. La mécanisation représenterait le secteur d investissement le plus important, suivi du développement et de l’amélioration de l’irrigation.Et 50 milliards de dollars par an seraient alloués aux services en aval pour obtenir un accroissement de 70 % de la production vivrière mondiale d’ici à 2050. L’essentiel de ces investissements, dans l’agriculture primaire comme dans les services en aval, viendra du secteur privé, y compris les achats d’outils et de machines par les agriculteurs et les investissements des entreprises dans les installations de transformation.

L’Aide publique au développement (APD) vers le secteur agricole a chuté d’environ 58 pour cent en termes réels entre 1980 et 2005, sa part passant de 17 % à 3,8 pour cent du total de l'APD. Elle s’élève actuellement à 5 % environ. Sur les nouveaux investissements nets requis par l’agriculture, 29 milliards devraient être alloués aux deux pays comptant les plus vastes populations: l’Inde et la Chine. Pour ce qui est de la répartition régionale, l’Afrique subsaharienne nécessiterait d'environ 11 milliards de dollars, l’Amérique latine et les Caraïbes environ 20 milliards, le Proche-Orient et l’Afrique du Nord 10 milliards, tandis que 20 milliards iraient à l’Asie du Sud et quelque 24 milliards à l’Asie de l’Est.

 

Les pays développés peuvent vraiment influés sur le développement des pays du Sud. Leurs efforts devraient consistés principalement à offrir des opportunités commerciales pour intégrerles pays mis à l’écart des marchés internationaux. Car ceux-ci sont remplis d’inégalités (les taxes et autres contraintes financières se retrouvent sur les produits d’importations des pays en développement) et marqués par un manque de transparence, excluant les pays les plus pauvres. L’appui à l’agriculture (notamment les subventions faussant les échanges et les barrières commerciales) dans les pays développés s’élève à environ 350 milliards de dollars, un montant supérieur au PIB de l’Afrique. Les pays à revenu élevé continuent d’imposer des restrictions commerciales relativement plus importantes aux exportations des pays à faible revenu qu’à leurs autres partenaires commerciaux. Si les peuples d’Afrique et des autres pays pauvres n’accèdent pas aux marchés qui leur permettent de vendre leurs produits, ils ne pourront, ni sortir de la pauvreté, ni offrir à leurs enfants un avenir meilleur.

Un véritable commerce équitable permettrait de limiter les inégalités Nord-Sud en rétablissant un rapport d’échanges satisfaisants pour tous, du producteur au consommateur, et en assurant une juste rémunération du travail des producteurs des pays en voie de développement, qui s’engagent en retour à garantir le respect des droits fondamentaux des personnes ainsi que de l’environnement.

 

Pour que les négociations de Doha (l'essentiel des négociations de Doha portaient sur l'agriculture et sur l'amélioration de l'accès aux marchés des pays riches pour les produits agricoles des pays en développement PED) parviennent à de bonnes conclusions favorables au développement il faudrait, entre autres, que les pays riches prennent des mesures visant à libéraliser leurs politiques commerciales agricoles. L’Organisation mondiale du commerce a manqué à ses engagements de finaliser un accord favorable au développement en ce qui concerne les règles commerciales lors de sa conférence ministérielle à Hong Kong en décembre 2005. Les pays riches ont trahi leurs promesse. Au lieu de les tenir, ils ont essayé de maintenir intactes leurs politiques nocives en matière d’agriculture tout en empêchant les pays pauvres de décider de leurs propres politiques qui pourraient contribuer au soutien de leurs industries naissantes. De toutes façons, il est difficile pour les pays pauvres de progresser. En effet, quand les (rares) revenus des exportations arrivent, ils servent en priorité à rembourser les interêts de la dette.

Le don d’argent n’a que peu d’impact sur le développement des pays du sud, ou seulement quand les pays bénéficiaires agissent correctement et ont la capacité et des leaders politiques sachant dépenser cet argent correctement et efficacement. Il existe un lien entre l’aide financière et le développement

. Le problème est que dans la plupart des cas, ce sont les pays qui ont le plus besoin d’aide extérieure qui ont le plus de difficulté à utiliser au mieux cette aide. L ’échec de l’aide au développement est dû à la fois à l’incapacité des dirigeants locaux à allouer les fonds vers les secteurs vitaux de l’économie et à faire aboutir les projets qu’à cette forme d’aide qui laisse peu de marge de manoeuvre aux pays bénéficiaires. Beaucoup de gouvernements sont corrompus, mais il faut également ici remettre en question les dirigeants des pays du nord quant à leur réel désir d’aider les pays pauvres : la corruption profite aussi bien à une poignée d’individus des pays pauvres que des pays riches. Le Botswana et la Mauritanie sont les symboles des « sucess stories » de l’Afrique et possèdent des gouvernements démocratiques. Les pays développés pourraient donc aider efficacement les pays du sud en promouvant la démocratie, aussi bien au niveau des gouvernements qu’au niveau de la population qui doit se politiser et donc s’informer. L’éducation et les NTIC(nouvelles technologies de l'information et de la communication ont donc ici un rôle important à jouer.

sources:

www.wto.org/french/res_f/booksp_f/anrep.../wtr03_chap2b_f.pdf

www.imf.org/external/np/exr/facts/fre/poorf.htm

www.aedev.org/spip.php?article1346

journal "le monde" dossier agriculture

 

 

 

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20 mai 2012

Or, pour nourrir tout juste correctement

 

  Or, pour nourrir tout juste correctement l'humanité à l'horizon de 2050, c'est-à-dire pour assurer la sécurité alimentaire, il faudrait doubler la production végétale à l'échelle du monde par rapport à son niveau de 1995. Entreprendre des actions pour mettre en œuvre un développement agricole important et durable, en particulier dans les pays pauvres, est une nécessité absolue, qui implique de relever des défis techniques mais aussi, et surtout, des défis économiques et sociaux.

 

20 mai 2012

d. faut-il manger moins de viande ?

 

La transformation des régimes alimentaires dans les pays développés : cause  du gaspillage.

 

 

Dans les pays où l'industrialisation a démarré à partir du xviiie siècle, la hausse très importante de la

 

 

 

production agricole a permis une augmentation de la population, une transformation des régimes alimentaires. Dans un premier temps, la ration énergétique moyenne ( en kcal/pers./j) s'est élevée, en raison surtout d'un accroissement de la consommation de céréales et autres féculents. Dans un deuxième temps, à partir d'un certain seuil de revenu et de

 

 

 

consommation, à compter du début du xxe siècle, la ration énergétique moyenne s'est stabilisée, tandis que des kilocalories d'origine animale se sont progressivement substituées à des kilocalories d'origine végétale : la consommation de céréales, tubercules et légumes secs a alors diminué au profit de celle de viandes, d'œufs et de produits laitiers. Parallèlement, la consommation de graisses, de sucre, de fruits et de légumes a aussi augmenté. Dans un troisième temps, la part des kilocalories d'origine animale dans la ration énergétique moyenne s'est stabilisée.

 

 

Bientot Il nous faudra partager les kilocalories disponibles car si chaque habitant de cette planète mange comme nous (notamment autant de viande : la production de ruminants a augmenté de 40 % entre 1970 et 1995), alors la pression sur les ressources naturelles ne sera pas tenable. Pour produire nos aliments nous consommons des ressources : un kilo de pommes de terres nécessite 100 litres d'eau alors qu'il faut plus 13 000 litres pour un kilo de viande de bœuf !, sans compter les engrais et pesticides qui s'ajoutent . Près d'un tiers des terres sont cultivées pour nourrir le bétail, pas l'homme.

Aujourd'hui nous gaspillons dans les pays riches pendant que d'autres meurent de faim.  Nous devons arreter le gaspillage (jusqu'à 30 % de pertes dans les pays riches ), et manger moins de viande et donc changer ses abitudes alimentaires.

 

sources :

www.ecoloinfo.com/.../comment-manger-vegetarien-sans-devenir-ch

www.7sur7.be/.../Manger-moins-de-viande-pour-limiter-le-rechauffe

www.linternaute.com

www.aboneobio.com

 

20 mai 2012

c- le gaspillage

 

 

Des chiffres dévoilés par l'Ademe révèlent que les Français jetteraient :

20 kg d'aliments par an et par personne, dont 7 kg de produits encore emballés.

Un gaspillage jugé inadmissible par les écologistes qui multiplient les campagnes de sensibilisation.

 

Près de 1,2 million de tonnes de nourriture finissent chaque année dans les poubelles des ménages français. Aujourd'hui, le gaspillage alimentaire est devenu un problème mondial majeur . En France, les écologistes pointent du doigt les consommateurs et multiplient les campagnes de sensibilisation.

. Séduits par des "super promotions" ou des portions de plats trop grandes, les Français finiraient trop souvent par jeter la nourriture à la poubelle. Outre ces 7 kilos emballés, près de 13 kilos de restes de repas, fruits ou légumes abîmés seraient aussi jetés chaque année.

 

Ce gachis est causé , en particulier par les dates de péremption qui seraient abusives sur certains aliments. Sur les paquets de riz, pâtes ou légumes secs, les dates présentes serviraient essentiellement à "faire consommer plus". Il faut aussi savoir faire la difference entre date de péremption et « à consommer de préférence avant .. »qui signifie que le produit a juste atteind sa date de consommation optimale.

Les gens jettent des produits non périssables comme les pâtes ou les biscuits, si les dates sont périmées. Ces produits sont encore consommables, c'est un vrai gâchis ».

C'est la Grande-Bretagne qui a décidé d'agir pour lutter contre le gaspillage en évoquant une simplification de l'affichage des dates. les consommateurs disposent d'un triple étiquetage affichant la date de mise en rayon, celle de consommation optimum et celle de péremption.

Les Anglais jettent chaque année pas moins de 8 millions de tonnes de denrées alimentaires, dont 5 seraient encore consommables. Le coût du gâchis alimentaire chez les Britanniques coute 14 millions d'euros. Les Anglais sont les plus gros «gaspilleurs» d'Europe, avec l'équivalent de 795 euros dans leur poubelle chaque année. En France, ce sont en moyenne sept kilos de nourriture par an qui sont jetés, alors que des gestes simples permettraient d'éviter une grande partie de ce gaspillage.

  • Un gâchis qui affecte aussi l'environnement

également ce gâchis engendre d'autres problèmes comme la gestion des déchets qui regete les quantités de CO2 produites lors de leur élimination .de plus, "ce qui est jeté dans le monde,  veut dire, en simplifiant, que l'utilisation des pesticides et de l'irrigation a été réalisé en vain, un gaspillage alimentaire qui coûte très cher à l'environnement.

  • Gaspillage alimentaire

A l'échelle mondiale, 25% de la nourriture que l'on produit est jetée à la poubelle, encore emballée. En France, nous jetons sept kilos d'aliments non déballés par an et par habitant, ce qui représente 9% de nos déchets.

- 13 kg de restes de repas, de fruits et légumes abîmés et non consommés par an et par personne. - Le gaspillage alimentaire, c'est 20 kg de déchets par personne et par an.

 

Sources :

 

 

 

 

 

20 mai 2012

b- Les OGM

 

b.1 Les O.G.M. : espoirs et dangers

le développement d'organismes génétiquement modifiés à rendements élevés, résistants aux maladies et aux ravageurs, tolérants vis-à-vis de conditions climatiques extrêmes (sécheresse, inondations...) ou de sols ingrats (déficiences en minéraux...), ou enrichis en micronutriments, pourrait permettre, dans certains cas, de lutter contre la malnutrition. Mais, jusqu'à présent, l'essentiel du financement des recherches sur les O.G.M. concerne des cultures destinées aux agriculteurs solvables, et non aux paysans pauvres des régions déficitaires. Ainsi, en 2004, 70 % de la superficie cultivée en O.G.M. dans le monde étaient consacrés à des cultures de soja et de maïs servant surtout à l'alimentation animale dans les pays développés. Et quelque 70 % des O.G.M. cultivés dans le monde avaient pour caractère spécifique d'être tolérants aux herbicides, alors même que ces produits ne sont que peu ou pas utilisés par la majorité des paysans pauvres. Dans l'hypothèse où ces paysans auraient accès à des O.G.M. performants et inoffensifs, encore faudrait-il qu'ils puissent accéder durablement au surcroît de fertilité et d'eau nécessaire pour exploiter le potentiel de ces semences, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui. Ajoutons que la prévision et le suivi des risques liés à la dissémination d'O.G.M. sont particulièrement difficiles dans les régions tropicales, car les écosystèmes cultivés y sont en général plus complexes que ceux des régions tempérées, et parce que la plupart des plantes cultivées dans le monde descendent de plantes tropicales, dont les variétés sauvages existent toujours et sont donc susceptibles de se croiser avec des plantes cultivées génétiquement modifiées. Rappelons enfin que les O.G.M. ne constituent qu'un volet des biotechnologies : la multiplication de plants in vitro (manioc, taro, patate douce, banane plantain, palmier...) ainsi que les fermentations (fabrication de fromages, de pâtes de soja, de bière, de vin...) jouent depuis longtemps un grand rôle dans l'agriculture et l'alimentation de nombreux pays en développement.

 

b.2 Le grand maitre : Monsanto

 

Monsanto est une entreprise dont le siège est situé aux Etats Unis et est au XXI e siecle spécialisée dans les biotechnologie végétales et l'industrie pharmaceutique. Elle a été fondée en 1901 par John francis Queeny Originellement entreprise de produits chimiques, son nom est connu à ceux des PCB et de l'agent orange massivement utilisé par l'armée américaine lors de la guerre de Vietnam. Détentrice d'un brevet aujourd'hui périmé sur le glyphosate herbicide total qu'elle commercialise sous le nom de Roundup, Monsanto est également un des principaux producteurs de semences génétiquement modifiées.

 

L'entreprise a fait et continue de faire l’objet d'enquêtes et d'actions en justice concernant à la fois les produits chimiques qu'elle met sur le marché et ses méthodes de lobbying. Elle est accusée de promouvoir des produits nocifs pour la santé et l'écosystème et de falsifier les résultats d'enquêtes scientifiques grenage maisaccusations portées entre autres par un ancien directeur de filiale de la firme .

 

On nous explique qu'actuellement même les francais ne sont pas capable de se nourrir. 40% de l'alimentation vient de l'Espagne, Du Maroc, du Kenya...

Monsanto et biens d'autres firmes ( pour des intérêts financiers)  le fait que nous ne pouvons nourrir la planète avec une agriculture durable. Comment peut-on affirmer de tels propos sachant tous qu'il y a depuis plus de 50 ans quasiment aucune évolution dans les pays du tiers monde. N'est-il pas temps de se remettre en question en ce qui concerne l'utilisation de tous ces produits ? Il n'y a jamais eu autant d'échanges de marchandises dont la nourriture qu'aujourd'hui et nous ne sommes pourtant pas capable avec ce que l'on nomme une agriculture intensive, une production de masse, de nourrir l'humanité. Arretons alors de revendiquer une agriculture plus durable et moins massive alors qu'on peut clairement remarquer qu'aucun progrès bénéfique aux agriculteurs, aux sols et à notre environnement n'as pu etre constater.

b.3 exemple

 

 


le monde selon Monsanto (DivX)

 

Les ogm ainsi que les produits transgéniques issus des déchets des 2 guerres mondiales ont été vendu aux agriculteurs. Ceux-ci améliorent soit disant les rendements. On créa donc la dépendance des pays pauvres aux produits de synthèse et donc aux multinationales, ceux-ci ne sachant plus cultiver la terre sans. Empoisonnant les sols et les individus, réduissant le travail des femmes qui étaient les travailleuses de la terre, on a rendu les sols de moins en moins cultivables ce qui entraine l'utilisation d'autres produits toujours plus mauvais pour pouvoir continuer de cultiver.

 

b-3 La révolution verte s'inscrit dans une stratégie d'accroissement de la production agricole.

À partir des années 1960, des variétés de blé, de riz, de maïs et, le cas échéant, de quelques autres plantes ont été sélectionnées pour donner de très hauts rendements. Ces derniers sont obtenus à condition d'utiliser des engrais chimiques et des pesticides et, pour ce qui est du riz, de pratiquer une irrigation et un drainage parfaitement maîtrisés. Ces nouvelles variétés ont été adoptées assez rapidement par les paysans pouvant respecter ces contraintes de culture, en particulier dans les pays où les gouvernements ont pris des mesures incitatives (Inde, Indonésie, Philippines, Thaïlande...) : investissements publics dans les infrastructures agricoles et rurales, politique de stabilisation des prix aux producteurs, subventions publiques aux engrais, aux pesticides, à l'eau d'irrigation, au crédit... Ainsi, dans plusieurs pays dont l'Inde, la révolution verte a permis d'accroître la production agricole à un rythme plus rapide que celui de la population, et même d'atteindre une autosuffisance globale en denrées vivrières de base. Mais cette révolution a aussi entraîné des problèmes de pollution, de salinisation des sols etrequièrent évidemment des conditions différentes. autres inconvénients écologiques. Et elle n'a pas empêché la persistance d'une sous-alimentation importante dans ces pays. Enfin, il faut souligner que de nombreuses régions du monde n'ont jamais été atteintes par la révolution verte car les conditions de culture y étaient défavorables, et que, même dans les régions concernées, beaucoup de producteurs n'y ont pas eu accès.

 

Cet exemple nous montre clairement que ce petit jeu est bien pensé. C'est un cercle vicieux dans lequel ce sont entrainé ou ont été entrainé les differentes parties du globe.

De plus nous pouvons constater que la firme Monsanto est également un acteur de l'activité pharmaceutique. En y réfléchissant bien les choses sont faites de telle sorte qu'on enpoisonne au mieux la terre et les individus pour leur proposer un remède ensuite. L'industrie pharmaceutique de Monsanto ne peut fonctionner sans la difusion en masse de produits génétiquements modifiés et de produits chimiques issus rappelons-le des déchets de la guerre. C'est le cas notamment de l'agent orange, de son nom chimique trichlorophénol; surnom donné à l'herbicide (ou plus exactement dans ce cas défoliant) le plus employé par l'armée des États-Unis lors de la guerre du Viêtnam, en particulier entre 1961 et 1971. Notamment en raison de la présence de dioxine, ce défoliant chimique est responsable de plusieurs maladies chez les personnes exposées à cet herbicide. La stabilité de la dioxine a fait que les habitants des régions touchées ont continué à être exposés après la fin des combats, occasionnant ainsi des cas de cancers ou de malformations à la naissance.

Trouvez-vous normal qu'il soit utiliser en agriculture et à destination de notre consommation un produits qui servait durant la guerre à tuer des populations? Cette firme multinationale est accusé aujourd'hui de crime contre l'humanité et crime de guerre. Ce sont des faits très graves. Pourtant cette machine de guerre continue son petit marché mondial.

Nous nous sommes engrené dans une agriculture meurtrière. On ne connais plus la terre et avons oublié qu'une plante peut pousser naturellement. Nous avons oublié nos racines et ne pouvons desormais plus qualifier l'agriculture intensive d'aujourd'hui d'agriculture car il n'y a plus aucun respect de la terre. Elle aussi possède ses limites.

 

sources:

www.fao.org/docrep/003/w2612f/w2612f6a.htm

www.ogm.org/OGM%20et.../.../la-revolution-verte.html

www.monsanto.fr

www.universalis.fr/encyclopedie/plantes-transgeniques

www.combat-monsanto.org/

www.youtube.com/watch?v=zv-UvuNRh_Q

 

19 mai 2012

I- Prise de conscience

 

 

 

 a- Ecarts nords/ suds

 

Les inégalités de développement se creusent. Si l'Asie semble tirer son épingle du jeu, l'Afrique et l'Amérique du Sud sont engluées dans la croissance molle.

Au XXIème siècle, la division du monde était simple : la partie nord du globe dominante, avec une activité productiviste et dynamique qui maîtrise le monde, face à un sud en retard qui tente en vain de prendre part aux échanges mondiaux tout en restant dépendant du Nord. Une ligne imaginaire les délimitait, plus ou moins semblable à celle de l’équateur.

Nous constatons que :

- le monde est divisé en deux parties : nords= riches, suds = pauvres.

-de gros échanges uniquement entre les pays du nord, plus particulierement entre les pays de la Triade (Europe, Etats-unis, japon)carte

- un surdéveloppement au nord et sous développement au sud

- sous alimentation, malnutrition, sous nutrition dans les pays du tiers monde alors que d'un côté, abondance (suralimentation) pour environ 1,3 milliard de personnes vivant surtout dans les pays développés

- une agriculture productiviste au nord et une agriculture vivrière ou de subsistance au sud

- l'épuisement des richesses au sud, conséquence du pillage des pays riches dans les pays du sud

- une surexploitation des territoires donc épuisement des sols du à l'agriculture intensive

- des délocalisations en masse compte tenu des couts faibles de main d'oeuvre.

En ce début de xxie siècle, l'alimentation mondiale est très contrastée :

 

La grande majorité des habitants des pays développés et de quelques pays en développement, sont abondamment nourris. Selon l'Organisation mondiale de la santé (O.M.S.), plus d'un milliard d'adultes dans le monde sont même en surpoids dont 300 millions d'entre eux sont obèses. En France, par exemple, plus de 40% des personnes de plus de quinze ans sont en surpoids et plus de 11% sont obèses. Aux États-Unis, deux tiers des adultes sont en surpoids, 30% sont obèses.

 mcdo

Ces phénomènes se développent rapidement surtout dans les pays en développement, en 1998, l'O.M.S considère l'obésité comme une épidémie mondiale. Ils ont pour conséquence d'accroître les risques d'affections chroniques telles que les maladies cardio-vasculaires, le diabète et certains cancers. Les causes immédiates en sont la consommation accrue d'aliments riches en sucres et en graisses saturées. Ainsi, dans un nombre croissant de pays en développement, le surpoids et l'obésité de certains coexistent avec la sous-alimentation des autres.

 

 

-d'un autre côté, faim continuelle pour près d'une personne sur cinq dans les pays en développement et pour une petite fraction de la population des pays développés,soit un peu moins d'un milliard de personnes. Certes, la proportion de la population humaine sous-alimentée a diminué au cours des dernières décennies, mais le nombre de personnes souffrant de ce mal n'a guère baissé. Plus de deux milliards de personnes sont carencées en minéraux ou en vitamines, et près de 30 % des enfants des pays en développement sont victimes de malnutrition. Les diverses formes d'action contre la faim et la malnutrition sont donc insuffisantes.

  

CHIFFRES Clef 2010:

 

Dans les pays en développement, près d'une personne sur cinq est sous-alimentée ; en Afrique, c'est une personne sur trois. D'après le groupe de travail des Nations unies sur la faim, 80% des personnes sous-alimentées vivent en milieu rural.  50% d'entre elles appartiennent à des familles de petits agriculteurs, 10% à des éleveurs nomades, de pêcheurs et 20% à des ménages d'ouvriers agricoles et d'autres ruraux sans terre. La majorité des gens qui ont faim dans le monde donc des familles paysannes.

Cela étant, l'Asie de l'Est et du Sud-Est a connu une baisse très importante, de l'ordre de 300 millions, du nombre de personnes sous-alimentées. À l'inverse, ce nombre augmente en Afrique subsaharienne depuis 1970, ainsi qu'au Proche-Orient et en Afrique du Nord depuis 1990.

925 millions de personnes sous-alimentées

dans de monde.

55 millions d’enfants souffrent de malnutrition

aiguë dans le monde.

19 millions d’entre eux souffrent de malnutrition

aiguë sévère, la forme la plus grave de malnutrition. Seuls 3 % de ces

enfants sont traités.

884 millions de personnes n’ont pas accès à

une eau améliorée

(chiffres d'action contre la faim)

 

sources:

www.actioncontrelafaim.org

crdp.ac-amiens.fr/enviro/sols/sol_maj_detailp5_2.htm

sousalimentation.canalblog.com/

www.fao.org/worldfoodsummit/french/fsheets/malnutrition.pdf

malnutrition.tpe.free.fr/sous_nutrition.php

journal "le monde" dossier agriculture

 

 

 

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