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Nourrir l'humanité
20 mai 2012

II- différentes solutions

 

 

a- Aide financière des pays riches

 

L’assistance alimentaire ne constitue qu’une aide éphémère. Si les pays du nord veulent vraiment aider les pays du sud, il faut avant tout les intégrer de façon équitable dans les marchés internatinaux , réajuster les institutions internationales et y promouvoir la démocracie.

  les dépenses des pays riches en ce qui concerne l'armement, le nucléair, … représentent un coup énorme. Il serait interessant de revoir la politique  afin de consacrer un budget pour les pays sous developpés et en voie de développement mais surout  annuler leurs dettes ce qui les empèchent d'évoluer. Cependant les grandes firmes multinationales ont parfois une parole plus forte que les gouvernement eux même.

L'agriculture des pays en développement nécessite des investissements nets de l'ordre de 83 milliards de dollars par an si l’on veut être en mesure de nourrir 9,1 milliards de personnes en 2050, annonce aujourd'hui la FAO. Cela équivaut à un accroissement d’environ 50 pour cent des investissements dans l’agriculture.

Les chiffres sur les besoins d'investissements en agriculture sont consignés dans un rapport de synthèse préparé pour le Forum d'experts de haut niveau sur le thème “Comment nourrir le monde

Importance des investissements privés Les besoins d’investissements annuels projetés pour 2050 comprennent quelque 20 milliards de dollars pour la production agricole et 13 milliards pour la production animale. La mécanisation représenterait le secteur d investissement le plus important, suivi du développement et de l’amélioration de l’irrigation.Et 50 milliards de dollars par an seraient alloués aux services en aval pour obtenir un accroissement de 70 % de la production vivrière mondiale d’ici à 2050. L’essentiel de ces investissements, dans l’agriculture primaire comme dans les services en aval, viendra du secteur privé, y compris les achats d’outils et de machines par les agriculteurs et les investissements des entreprises dans les installations de transformation.

L’Aide publique au développement (APD) vers le secteur agricole a chuté d’environ 58 pour cent en termes réels entre 1980 et 2005, sa part passant de 17 % à 3,8 pour cent du total de l'APD. Elle s’élève actuellement à 5 % environ. Sur les nouveaux investissements nets requis par l’agriculture, 29 milliards devraient être alloués aux deux pays comptant les plus vastes populations: l’Inde et la Chine. Pour ce qui est de la répartition régionale, l’Afrique subsaharienne nécessiterait d'environ 11 milliards de dollars, l’Amérique latine et les Caraïbes environ 20 milliards, le Proche-Orient et l’Afrique du Nord 10 milliards, tandis que 20 milliards iraient à l’Asie du Sud et quelque 24 milliards à l’Asie de l’Est.

 

Les pays développés peuvent vraiment influés sur le développement des pays du Sud. Leurs efforts devraient consistés principalement à offrir des opportunités commerciales pour intégrerles pays mis à l’écart des marchés internationaux. Car ceux-ci sont remplis d’inégalités (les taxes et autres contraintes financières se retrouvent sur les produits d’importations des pays en développement) et marqués par un manque de transparence, excluant les pays les plus pauvres. L’appui à l’agriculture (notamment les subventions faussant les échanges et les barrières commerciales) dans les pays développés s’élève à environ 350 milliards de dollars, un montant supérieur au PIB de l’Afrique. Les pays à revenu élevé continuent d’imposer des restrictions commerciales relativement plus importantes aux exportations des pays à faible revenu qu’à leurs autres partenaires commerciaux. Si les peuples d’Afrique et des autres pays pauvres n’accèdent pas aux marchés qui leur permettent de vendre leurs produits, ils ne pourront, ni sortir de la pauvreté, ni offrir à leurs enfants un avenir meilleur.

Un véritable commerce équitable permettrait de limiter les inégalités Nord-Sud en rétablissant un rapport d’échanges satisfaisants pour tous, du producteur au consommateur, et en assurant une juste rémunération du travail des producteurs des pays en voie de développement, qui s’engagent en retour à garantir le respect des droits fondamentaux des personnes ainsi que de l’environnement.

 

Pour que les négociations de Doha (l'essentiel des négociations de Doha portaient sur l'agriculture et sur l'amélioration de l'accès aux marchés des pays riches pour les produits agricoles des pays en développement PED) parviennent à de bonnes conclusions favorables au développement il faudrait, entre autres, que les pays riches prennent des mesures visant à libéraliser leurs politiques commerciales agricoles. L’Organisation mondiale du commerce a manqué à ses engagements de finaliser un accord favorable au développement en ce qui concerne les règles commerciales lors de sa conférence ministérielle à Hong Kong en décembre 2005. Les pays riches ont trahi leurs promesse. Au lieu de les tenir, ils ont essayé de maintenir intactes leurs politiques nocives en matière d’agriculture tout en empêchant les pays pauvres de décider de leurs propres politiques qui pourraient contribuer au soutien de leurs industries naissantes. De toutes façons, il est difficile pour les pays pauvres de progresser. En effet, quand les (rares) revenus des exportations arrivent, ils servent en priorité à rembourser les interêts de la dette.

Le don d’argent n’a que peu d’impact sur le développement des pays du sud, ou seulement quand les pays bénéficiaires agissent correctement et ont la capacité et des leaders politiques sachant dépenser cet argent correctement et efficacement. Il existe un lien entre l’aide financière et le développement

. Le problème est que dans la plupart des cas, ce sont les pays qui ont le plus besoin d’aide extérieure qui ont le plus de difficulté à utiliser au mieux cette aide. L ’échec de l’aide au développement est dû à la fois à l’incapacité des dirigeants locaux à allouer les fonds vers les secteurs vitaux de l’économie et à faire aboutir les projets qu’à cette forme d’aide qui laisse peu de marge de manoeuvre aux pays bénéficiaires. Beaucoup de gouvernements sont corrompus, mais il faut également ici remettre en question les dirigeants des pays du nord quant à leur réel désir d’aider les pays pauvres : la corruption profite aussi bien à une poignée d’individus des pays pauvres que des pays riches. Le Botswana et la Mauritanie sont les symboles des « sucess stories » de l’Afrique et possèdent des gouvernements démocratiques. Les pays développés pourraient donc aider efficacement les pays du sud en promouvant la démocratie, aussi bien au niveau des gouvernements qu’au niveau de la population qui doit se politiser et donc s’informer. L’éducation et les NTIC(nouvelles technologies de l'information et de la communication ont donc ici un rôle important à jouer.

sources:

www.wto.org/french/res_f/booksp_f/anrep.../wtr03_chap2b_f.pdf

www.imf.org/external/np/exr/facts/fre/poorf.htm

www.aedev.org/spip.php?article1346

journal "le monde" dossier agriculture

 

 

 

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